ALLELHUJA
† 07 novembre 2016
En ce jour maussade de grisaille d’automne
La voie du poète s’est tue dans la nuit.
Dans le souffle obscur du vent glacial
Juste l’infini murmure du silence.
C’est dans les hauteurs célestes de la galaxie
Qu’une étoile file à travers le firmament.
Dans nos esprits submergés de confuses sensations
Les images de certitude s’effritent en lambeaux
L’atmosphère prend des airs de dramaturge.
Une douce mélodie, d’une grâce intemporelle,
Égrène quelques accords empreints de souvenirs.
Au creux de notre oreille, la nostalgie nous emporte.
Le cœur en lambeaux, le regard lointain,
Voilà que l’on s’égare dans le tourbillon du vide,
En équilibre sur le fil de nos émotions
Une étincelle de pluie, une larme qui coule.
Sur les chemins de traverse,
Par- delà les sentiers de douleurs,
La route continue au péril de nos existences.
Laissons passer la tempête.
So long, Léonard.
Marianne t’attend, là bas au bout du chemin.
Suzanne t’y amène écouter les sirènes
Elle te prend par la main
Pour passer une nuit sans fin…