UN JOUR, UN ANGE…

Les épreuves de ces derniers jours comme un fardeau de songes infinis. Vaincu, en quête de vérité. La vielle camarde capable d »imprévisibles feintes. Te voilà parti vers les neiges éternelles du Jbel Toubkal. J’aurai fait un bout de chemin avec toi.

Dans les pliures de la voûte céleste,

À chaque pas son regard s’étoilait

Parmi les lueurs dorées du crépuscule.

Le cœur en si grand tumulte

Encore tout encombré de sommeil,

Le long de tortueux corridors.

Dans les lambeaux de la nuit

Juste un signe, âpre présage,

Compère de ce parterre de frasques.

De quoi se questionner

Sur l’impénétrable destinée

De tant de pistes, à peine tangibles.

Il lui fallait s’abandonner,

Partir au loin sur les chemins étroits,

S’effacer face au regard d’autrui.

En cet espace promis au néant du ciel

L’envie lui vint d’y passer la nuit.

Seul. Sans faux messie. Ni mauvais démon.