SUR LES SENTIERS SAUVAGES
Dans le quotidien de chacune de nos vies
Il y a parfois d’interminables journées sans fin
Où la nuit n’en finit plus de tomber.
Confrontés malgré nous à affronter l’impossible,
Sombre et interminable traversée du désert,
Interminables instants de blues teintés de spleen.
Sous la voûte céleste, l’absence de perspective
Se fait bien plus oppressante que jamais
Ivres de larmes, les papillons suspendent leur vol.
Le cœur découpé en lambeaux
Comme suspendues au bout du fil
Invisibles marionnettes en déroute.
Chacun croît à la continuité de l’autre
On s’accroche et se raccroche malgré tout
A se laisser entrainer par le courant de la vie.
Enlever une seule pièce du puzzle
Et voilà qu’il s’effondre tout entier
Le ciel jadis bleuté , taché de meurtrissures.
L’aube embrasse l’horizon
Rien ne bouge dans cet enchevêtrement
Un terrible silence envahit nos illusions perdues.
De l’autre côté, sur l’autre rive
La vie continue, moins âpre, plus apaisée
Des jours silencieux qui vous projettent au loin.
Si les tempêtes nous envoient par le fond
L’Amour et ses mystérieux scintillements
Nous emportent dans l’univers des merveilles.
Dans ce territoire de vagues à l’âme
L’harmonie contemple le bord du monde
Étranges sensations d’une promesse d’éternité.