PHILOSOPHIE DE COMPTOIR
Philosopher est bien plus qu’un art, philosopher est un précepte de vie, écho de la symphonie de la Sagesse. Certains penseurs seraient-ils devenus amnésiques ?
Vache sacré ou veau d’or, les qualificatifs en tout genre ne cessent de pleuvoir pour créditer les biens pensants établis au sommet de leur gloriole nimbée de gloire. Immortel je suis, n’oubliez jamais…
L’humilité est devenue une valeur décadente sur laquelle certains autocrates s’octroient le privilège absolu de s’y essuyer les pieds, vieux paillasson désabusé.
Tartuffes du verbe et de l’allégorie nauséabonde, penseurs aseptisés auto proclamés, les nouveaux gourous de la pensée unique, en quête de narcissisme Absolu, monopolisent les médias, assujettis à la symphonie des nouveaux Dieux de la dialectique.
Ces gourous de la démesure sèment le trouble avec cynisme et désinvolture. Dans leur sillage ténébreux, ces messies de la personnification divine entrainent une foule d’impies, brebis égarées en terre promise, récitant des cantiques au son des Alléluias.
Ces joueurs de flûte ne sont que de sombres imposteurs, hurlant devant les foules dans la liturgie du délire. Le monde moderne s’est affranchi de tout pouvoir divin, le voilà en deuil d’absolu.
Philosopher est bien plus qu’un art, philosopher est un précepte de vie, écho de la symphonie de la Sagesse. Certains penseurs seraient-ils devenus amnésiques ?
