LES PARADIS DE L’IVRESSE
Si en chacun de nous il y a un Univers si particulier, au cœur de la poésie Baudelairienne se trouve une étrange galaxie chimérique, empire de soleils noirs.
Emblématique alchimiste des mots, son œuvre indomptable s’écoule inlassablement en flots prestigieux, splendeurs parfaites de l’impermanence d’un fleuve aux multiples regards.
A l’assaut des territoires les plus reclus de l’âme, la nonchalance des instants laissés à l’abandon des terrains vagues, mystifie la profondeur des états d’âme. La solitude des corps empêchés, délaissés dans la déroute, se frayant un chemin entre spleen et idéal.
Quand les mots sont redoutables et la désolation survoltée, voir habitée par la musicalité de la poésie.