NAUFRAGE DE LA PÉNOMBRE

Quand les mots dépassent la tragédie de la réalité du quotidien des exilés de fortune.

Partis avec un ridicule balluchon, en guise de simple bagage, ils errent comme des âmes en peine à la poursuite d’un rêve devenu cauchemar.

Ils sont ces laissés pour compte que l’on abandonne aux portes de nos civilisations engoncées dans leurs postures d’immobilisme larvé.

Par delà les mers, entre naufrages et tempêtes, l’espoir s’avère n’être qu’une piètre désillusion….

Il y a les maux, dans les profondeurs des abîmes, et il reste les poètes pour révéler l’indicible sentiment d’effroi.

Tu mourras dans les profondeurs de la mer