L’ANONYMAT DES SOLITUDES

Où s’en aller, quand toutes les routes

Ne mènent plus qu’au bout de nulle part,

A l’orée des lignes d’horizon ?

Une vie d’errances et de ratés,

Vaste monde où tempêtent les vents,

Les ténèbres et l’éternité.

Juste un  prénom, en guise de finalité

A chercher la trace, le sens caché

D’illusions tant  imaginées.

Les stigmates s’effacent avec le temps.

Sous le ciel bordé d’étoiles,

Cruelle et  insaisissable destinée.

Tout passe, tout change,

Accepter, de ne rien savoir.

Juste le silence…