ÉCHAPPÉE RIMBALDIENNE

Le poète a pleuré sur son étoile

Le bateau ivre était à quai

Le vent  ne portait plus ses semelles.

Sensations plus qu’illusions.

Inutile d’embrasser l’aube de l’été.

Au bal des pendus

Dansaient les malingres paladins,

Tandis que les corbeaux noirs ébène

Entonnaient les ritournelles

De chant de guerre Parisien.

Sous les bannières étoilées,

Les vers, comédie de la soif,

Pleuvaient des ribambelles de rimes

Filaments pareils à des larmes de lait.

Accroupi dans l’ombre des bruyères

Il buvait quelque liqueur d’or,

Larme de Mai.

Au réveil, il était midi.

Illuminations.

Du côté du val où chante une rivière,

Il dort dans le soleil ardent.

Pourquoi serait-on sérieux

Quand on a que 17 ans…

 Arthur, merci…..