CEUX QUI SE TRAMENT

©Vent d’Autan

Héros lucides, désespérés,

Ils s’en sont allés voir le monde

Corps et âmes désenchantés

Farfouillant à travers l’immonde.

Sans sortir de ses ornières

Le langage ne sert plus à rien

Les grandes désillusions restent éphémères

Et les poètes ne riment pas pour rien.