FÉRIÉ

Jour férié. Le vent s’est posé.
Plus rien qui ne bouge.
Impassible candeur immobile.
Pas de procession dans le ciel.
D’innombrables grappes de coton
Scotchées sur la grande toile de fond bleue.
Aucun souffle, aucun murmure.
Pas même le bruissement des feuillus.
Un orbe de silences.
Frappé d’immobilisme latent,
Sans chahut le temps s’est assoupi
Sur la grande aiguille de l’Éternité.