ADAGIO
Écoute le souffle du vent,
Lui qui porte les paroles des poètes.
A chaque tempête, à chaque tourment,
Son ouragan, suffisamment exalté,
Crisse dans l’air silencieux,
S’enfonçant dans des scrupules de solitude.
La musique guide chacun de nos pas
Au bord d’un long rêve ébloui
Saigné à blanc.
Mais nous autres,
Vils manants,
Ne sommes point poètes!