LUEURS D’ÉGAREMENT
Des images glaçantes d’effroi, en prise avec l’intensité de cette réalité crue, qui dépasse l’ampleur d’un désastre humain où chacun tente de survivre face à l’horreur d’un quotidien sans horizon. Des images sans fard, sans fioriture, un peu profanes, où se joue le drame de ceux qui fuient l’ineffable.
Des mots incisifs, percutants, ciselés au scalpel, à fleur de peau, dont l’ampleur magistrale traduit cette peur viscérale, et le tourbillon de ces angoisses mortelles. Des mots qui sonnent d’horribles clameurs, à corps et à cris.
Et puis, au bout du chemin, quelque part dans la pénombre de la tempête, une petite lueur qui scintille au bout de la nuit. Une bouée jetée à la mer, en pleine dérive des océans. Une main tendue en guise d’espoir, un sourire en guise de fraternité, un drapeau blanc qui flotte aux vents, une brèche dans la forteresse d’un vieux continent assoupi dans la somnolence de ses nausées, reclus dans ses postures aliénées.
Des hommes, des femmes, des enfants, une terre d’espérance….
En live, SOS Méditerranée, l’arc de la Fraternité par-delà murailles et pandémie