CONFESSIONS AU BORD DE L’INTIME
Une coccinelle est venue se poser au cœur de l’orage.
Entre tourmente et fracas des tempêtes,
Une étincelle a jailli, lueur exaltante
En ces lieux d’intenses naufrages.
Le temps suspend son vol…
Un ange passe, à demi effacé, cabossé,
Puis un autre, à pas feutrés,
Dans l’effroi de vapeurs méphitiques.
Un souffle, un instant, un silence.
Un mur de lamentations intimes
Au bord des abimes de l’âme
Expression désaccordée de clichés chaotiques.
Une brèche s’est entrouverte
Faisant crouler les murailles
Comme de vulgaires châteaux de sable
Balayés par la houle des marées.
Puis défilent les ombres du passé,
Bateaux ivres ballotés aux vents
Dans l’écho de la musique des ressacs,
Terrifiante plongée en eaux troubles.
Chacun avec sa part de destinée
Libre de danser sous les cieux,
Chacun avec sa part de rêves
Empêché à s’octroyer une part de bonheur.
Au pied du mur, entre impensable et impensé,
Pantins désaccordés ou forces vives,
La communion de résistants du quotidien
Entre préludes et ouvertures.
Résilience.